13. Chichicastenango, Guatemala


On rate le bus direct Pana-Chichi (un bus sans horaires, difficile de ne pas le rater) et prenons 3 bus différents. A chaque changement c'est le même cirque: nos sacs passent d'un toit de bus à l'autre plus vite que nous, qui sommes poussés dans le 2ème bus par les rabatteurs qui hurlent leur destination. Le bus est déjà archi-bondé, mais il faut trouver 5 places, ou voyager debout dans le couloir. On a de la chance quand on est assis sur une fesse, sauf qu'à chaque virage (et en montagne il n'y a que ça), on se retrouve sur zéro fesse mais on reste en position assise en attendant que le prochain virage nous fasse revenir sur la banquette..
Un agent de voyage nous dira: "Quoi, vous voyagez en chicken bus? Mais c'est dangereux!". On ne voit pas bien ce qu'il y a de dangereux à voyager avec nos enfants sur les genoux, nous-mêmes étant sur les genoux d'une mama indienne....Il a dû confondre "dangereux" et "très inconfortable"...
Ce qui est bizarre, c'est que sur la quinzaine de chicken bus qu'on a prise, on a jamais vu un seul blanc...mais comment se déplacent-ils?

Pour être immergés dans le pays, c'est sûr qu'on est immergés dans le pays...


On arrive exprès à Chichicastenango la veille du marché pour assister aux préparatifs, soit-disant d'une effervescence extraordinaire à la nuit tombée, avec les indiens quichés qui dînent à la lueur de feux de bois et dorment sur leur couverture. On se pointe donc sur la place du marché à la nuit tombée: 2 pelés et 3 tondus, quichés, certes, qui mangent des tortillas, mais ni feu de bois ni couverture... Je demande à un tondu quiché où il va dormir ce soir, il a l'air étonné et répond : "En mi casa!". Ben oui, suis-je bête. A 22h30, il n'y a plus personne... On a dû se tromper de page dans notre guide...


les femmes tapent les tortillas dans leurs mains

indiennes à lunettes...

Chichicastenango est le marché le plus connu du Guatemala. C'est ici que sont tous les touristes (et encore, il n'y en a pas des masses, cause saison basse).
Les enfants ont adoré ce marché. Même Malo, élu 1er Rouspéteur sur les marchés, ne veut plus en partir. Les allées ne sont pas trop étroites, c'est tranquille, on respire et il y a plein de belles choses...


ici au moins,les couleurs

ne fontpas peur....




la fameuse église Santo Tomas, où ont lieu bcp de rites mayas

le petit cireur de pompes de flics réclame 5 quetzales pour la photo



2 indiennes quichés qui ne veulent pas être prises en photo

1 commentaire:

  1. Merci pour le super blog !
    On attend la suite !
    Famille Degeorges

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