A. Pour récupérer les nouveaux Astrapis.
B. Pour faire un repérage des Soldes à la Défense.
C. Pour manger les framboises de notre jardin.
D. Parce que c'est moins cher et moins long de repasser par Paris pour aller de Cancun à Pointe-à-Pitre...
La réponse est D. Mais A et C sont valables aussi. B, c'était prévu, mais le temps m'a manqué...
Ce à quoi nous n'avions pas pensé en choisissant de revenir à Paris, c'est à quel point ça nous rendrait tristes: on a l'impression depuis 15 jours que notre voyage est déjà fini, puisqu'on rentre chez nous...
Cancun-Paris: on a une escale d'1h30 à Houston entre nos 2 vols. On se dit "cette fois-ci, c'est tranquille mimile...". Mais on avait oublié qu'on était à Houston.
Il n'y a pas de circuit pour les passagers en transit, on se tape toutes les formalités d'entrée et de sortie du territoire américain...3 files d'attente à n'en plus finir, les empreintes de nos 10 doigts, les photos de nos faciès, 2 contrôles de bagages, avec mon sac qui pose encore problème...(on a déjà eu un souci avec une bouteille d'eau, mon gel anti-bactérien pour les mains, les ciseaux à bouts ronds d'Heidi, ma ceinture en cuir avec fermeture éclair intérieure, cette fois-ci, c'est ma crème solaire qui est confisquée, au cas où j'aurais l'idée d'attaquer le pilote et tout le personnel de bord avec mon spray hydratant l 'Oréal haute protection photostable UVA/UVB contre le vieillissement cutané, à texture ultra-légère mais haute résistance à l'eau - ça, c'est pour si j'attaque alors que l'avion est scratché dans l'océan).
Je demande à des américains de nous laisser passer devant eux, pleaaase, car notre vol pour Paris décolle dans 10 mn, ils ne veulent pas!! Quant aux hôtesses, totalement inefficaces, elles nous font perdre encore plus de temps en nous trimballant d'une queue à l'autre...(je ne voudrais pas généraliser, mais en 2 mois, les personnes les plus antipathiques que l'on ait rencontrées étaient des américains..).
On se retrouve à courir tous les 5 comme des dératés dans les couloirs de l'aéroport, les chaussures à la main (pas eu le temps de les remettre - ben oui, on a dû les enlever, au cas où on aurait eu l'idée d'y cacher des explosifs dans nos semelles, on a le profil).
Arrivés à la porte d'embarquement, elle est déjà fermée...L'hôtesse appelle pour savoir si la porte de l'avion est encore ouverte...suspense...
interlude musical pour reprendre votre souffle: Richard Clayderman |
Hourra, "it's open !" ! On court dans la passerelle, l'hôtesse d'accueil nous dit qu'à 10 secondes près, c'était trop tard...Pas 1 minute, mais 10 secondes!
On arrive dans l'avion, rouges, soufflants, crachants, tout le monde nous regarde, certains nous applaudissent...
J'ose à peine imaginer, s'il y avait eu ne serait-ce qu'une personne de plus dans une des queues... Le prochain avion pour Paris sur Continental Airlines était le lendemain, on aurait dû dormir à Houston sans nos bagages, et surtout on aurait raté notre journée à Paris réglée comme du papier à musique, puis notre avion pour la Guadeloupe le lendemain, 5 billets sur Air France sûrement pas remboursés...
11h de vol pour Paris, c'est à peu près le temps qu'il me faudra pour évacuer la boule de stress qui a grossi petit à petit comme un airbag au ralenti en 1h30 à Houston, décidément l'étape la moins cool de notre voyage...
Arrivés à Roissy, on ne sait pas si nos bagages ont embarqué dans l'avion ou pas...on les attend longuement...suspense...
interlude musical: Alpha Blondy |
Oui, ils sont là, ouf.
Mardi 14 juin. On loue une voiture pour notre journée à Suresnes puis Paris.
D'abord, que du glamour: Machines, ouverture du courrier, déclaration d'impôts, paiement de factures, envoi de paperasse, coups de fil, opticien, RV d'orthodontiste pour Heidi et Malo! (qui a trouvé le moyen de se tordre une bague de son appareil un soir en pleine panne d'électricité du village), on change nos voitures de place, et surtout on récupère une cantine et un gros sac d'affaires pour le bateau (50 bouquins, jeux de société, ordi lecteur de dvd, vestes de quart, combis, alarme, matos de bricolage, vin, champagne, maillots et paréos, etc...).
Didier part acheter 7 kg de jambon de Parme, 3 kg de saucisson, 6 fromages, qu'il fait mettre sous vide, histoire de vivre de douces premières heures sur le catamaran, avant de se mettre au corned beef...
Puis c'est l'heure des festivités, avec les copines à la sortie de l'école à 16h30, suivi d'un petit goûter fort sympathique entre suresnoises et d'un bain de famille fort agréable pour le dîner chez mes parents, où on s'écroule après une journée de 34h sans dormir...
Nous sommes hébergés par un charmant couple de retraités parisiens typique, qui nous fait partager un moment chaleureux avec leur famille. |
Nous découvrons avec joie l'excellente cuisine française dans un appartement parisien tout aussi typique... |
un parisien dans son costume traditionnel |
Vous êtes de + en + nombreux à me dire que vous n'avez pas réussi à laisser de commentaire sur le blog....mais je ne sais pas ce qu'il faut faire....boouuhhh, que je suis triste....
Ça y est, c'est enfin les vacances aussi pour vous, vous avez été très patients, alors bonnes vacances à tous!
Wah 3 nouvelles pages d'un coup!
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