16. Flores + El Remate, Guatemala  

Arrivés à Livingston par la mer, on en repart par le fleuve Rio Dulce. 2h30 de barque dans la jungle tropicale, superbe.


A quelle heure, le bus pour Flores ?

Un petit coup de bus et de taxi et hop, nous voilà à Flores, au nord du Guatemala. La toute petite ville de Flores est une île sur le lac Peten, reliée à la terre par un pont. C'est super calme, les rues sont propres, les trottoirs pas défoncés....bizarre, la ville. Mais sympa. En fait, ça ressemble plutôt à un décor de film.



Trop de chance, il y a un ponton sur le lac devant l'hôtel ! Vu la chaleur, on en décolle pas de la journée...

matinsoir
matinsoir
  
  
Fait trop chaud ici, on va voir s'il fait meilleur à El Remate, un minus bled de quelques maisons un peu plus loin sur le lac Peten.

Oui, il fait bien meilleur ici...

gratt gratt grattun modèle de politesse pour les enfants:
ils répondent "hola" quand on leur dit "hola"

on est très ponton, en ce moment...


Départ à 6h pour visiter le site de Tikal (le + connu du Guatemala), afin d'éviter chaleur et touristes.
Et c'est magique: on se balade seuls au milieu d'immenses pyramides mayas (construites entre 200 avant JC et 900 après) éparpillées dans la jungle épaisse, sous une cacophonie de cris d'oiseaux, coassements de toucans, et concert de singes hurleurs (impressionnant, ça ressemble plutôt à la méga attaque d'une horde de gros vieux lions enroués..)
Mille ans de jungle ont recouvert Tikal avant que le site ne soit découvert, la moitié des pyramides et temples sont encore complètement enfouis sous la végétation, on marche dessus sans s'en rendre compte.
Tikal sera le meilleur souvenir de Didier. Et aussi d'Heidi et Malo (après la plongée et le snorkelling).

la Plaza Mayor

la place des 7 temples

Vue sur la canopée, depuis le haut des pyramides: fabulous!

un escalier quasi vertical,  les normes européennes
s'arracheraient les cheveux ici...
c'est déjà de la bonne mouche, ça.

Dans la jungle, il y a des coatis, espèces d'énormes écureuils pas du tout craintifs et très mignons....Un succès dingue avec les filles, on les suit dans les ruines et dans les arbres..


kesskessé, un coati, en français??gros vieux lion enroué, sors de ce corps...

Nous sommes dans le Peten, sur la route des gros trafiquants de drogue. Vous n'avez sans doute pas été au courant en France (d'un sens, pour nos parents, c'est pas plus mal, restez plutôt concentrés sur DSK), mais il y a eu "un massacre" ici le 14 mai, entre narco-trafiquants: 27 morts. Le pays s'est un peu affolé, des touristes ont annulé leur voyage au Guatemala, la frontière avec le Bélize a soi-disant été fermée jusqu'au 31 mai (on comptait justement la passer le 1er juin, par hasard! c'est pas the big baraka, ça?).
La police nous arrête sur la route pour fouilles et contrôles. On (= je..) discute longuement avec une dizaine de militaires et leurs grosses mitraillettes avachis sur le ponton du lac. Ils sont en mission dans la région pour rassurer la population et faire revenir les touristes. Raté les gars, on part demain pour le Bélize...

La fouille du Didier devrait être assez rapide...(malin, il a caché toute la cocaïne sur les enfants...)

Finalement, on ne part pas du tout demain-pour-le-Bélize, puisqu'il y a vote "on reste" à l'unanimité tous les matins...On reste donc 2 jours et demi sans sortir de l'hôtel, on est trop bien à El Remate....(et c'est le bonheur pour Malo, on a Roland Garros à la télé! -en direct, à 6h du mat pour nous...-)
Ça tombe bien, on a du retard sur les cahiers de voyage, le blog, les devoirs, les comptes, les mails... Ça ne donne peut-être pas cette impression de l'extérieur, mais on a jamais assez de temps...
Aller d'une ville à l'autre, chercher un hôtel, un resto, faire des courses, visiter, organiser le lendemain, et hop la journée est finie...


un hôtel pour nous tous seuls, négocié à 30 euros la nuit pour 5....... moins cher qu'un Formule 1...
 

Oscar- Antonio, 7 ans, vendeur de sandwichs

lancer de pastèque sous la pluie, on s'amuse comme on peut...

Vous n'en pouvez plus des petits Mercy? Ras-le-bol? Overdose? Ils vous sortent par les oreilles? (je peux vous comprendre aisément...) Alors ne regardez pas la suite...

Le Guatemala de Malo:Tikal et sa jungle

Le Guatemala d'Heidi:un masque en bois de Chichicastenango

Le Guatemala de Lou:les indiens et leurs habits brodés 

Hasta luego, Guatemala, on t'aimait bien pour ton authenticité, et  pour la gentillesse de tous les copains rencontrés...

15. Livingston, Guatemala

7h de bus pour Puerto Barrios, avec une escale de 5 mn maxi à Ciudad Guatemala, la capitale, qu'on réussit à éviter avec une joie non dissimulée. Horrible, bruyante, polluée, chaude, dangereuse, glauque. Ca fait beaucoup pour une seule ville..
L'avantage d'avoir déjà fait le même voyage est que ça permet de zapper les endroits qui ne m'avaient pas emballée emballée: Ciudad Guatemala ici, Mérida et Chichen IItza au Mexique.


A Puerto Barrios, à l'Est du Guatemala, on retrouve la côte Caraïbes. Le village de Livingston n'est accessible que par la mer ou par le fleuve Rio Dulce. Dès qu'on monte dans la barque pour Livingston, yeah man, l'ambiance est complètement différente du reste du pays: ça parle fort, ça rigole à pleines dents...Les habitants de Livingston sont des noirs Garifunas, descendants d'esclaves africains.
Fini les indiens et les chicken bus...Ici, les chapeaux de cow-boys ont muté d'un coup en dreadlocks, les guitares en tam-tam, la lambada en reggae...

Les maisons en bois ont un petit air créole......qui nous donnent un avant-goût des Caraïbes
  
  

On retrouve aussi la chaleur et surtout la moiteur de la côte...et c'est encore pire que partout ailleurs...
Même sans bouger, on est littéralement trempés, nos vêtements aussi...Les filles ont de grosses gouttes de sueur en permanence sur tout le visage....Je ne peux même pas garder mon appareil photo dans la main tellement elle glisse... Nos "lingettes rafraîchissantes" Auchan s'arrachent aussi vite que les places pour le dernier concert de Johnny.

Chambre climatisée + piscine obligatoire (la mer n'est pas très baignable ici, trop sale)

...à moitié prix grâce à la basse saison......profitons-en gaiement...

pic-nic sur le ponton de l'hôtel

Un bon copain est un copain qui vous hèle dans la rue d'un jour sur l'autre, par votre prénom, qui vous montre sa maison, à qui vous racontez votre journée, avec qui vous regrettez le Livingston d'avant, sans béton ni voiture (ouaip, Solange, en 1991, y avait pas de voitures..), et qui vous raconte ses vacances au ski en Suisse...
Bimba est un bon copain.

Bimba-le-Rasta trouve les filles "muy guapas" (= trô belles) et leur demande de revenir le voir quand elles seront un peu plus grandes...
 (ce qu'un indien n'aurait jamais dit! Ni même pensé...)

La maison de Bimba a 80 ans

Un truc de dingue ici : la température de la mer. Elle est trop chaude!! On ne savait même pas que ça pouvait exister, une mer à vagues aussi chaude.. On a du mal à y rentrer, et c'est tellement désagréable quand on crève déjà de chaud qu'on en ressort tous au bout de 5 minutes...Plus chaude que la piscine de l'hôtel, plus chaude qu'un bain, on a jamais vu ça ailleurs...pourtant Dédé et moi sommes très férus de mers chaudes..

l'endroit du décor : y a du soleil et des nanas, darladiladadal'envers du décor : y a des vautours et des plages archi-dégueus, beurkladirladabeurk

super grande balade

jusqu'aux cascades de Los siete Altaresla pêche assis, c'est plus fatigant et c'est moins marrant
  
pelicanosy drôle de lézardo
  

Le Buga Mama est le seul resto avec un peu d'air. Les cuistots et serveuses sont en apprentissage et 100% des bénéfices sont reversés à l'association Ak'Tenamit, ONG connue dans la région. Faire une bonne action en sirotant un licuado de naranja devant la mer, on peut pas louper ça... Le Buga Mama sera notre cantine pour 3 jours.

plutôt facile, la BA...
 Venez, ils ont besoin d'autres clients que nous, y a personne !

Choubidou, la reine du casinoJudit, la reine des tresses

on ramène laquelle?